Cinéma

J’ai réalisé plusieurs courts-métrages ainsi que différents making-of. Créer des films, faire partie de cette grande famille du cinéma, c’est essentiel pour moi. C’est à la fois une école de la vie, un lieu d’apprentissage, de découverte de soi, et une manière d’explorer l’art de raconter des histoires.

Réaliser un film, ce n’est pas seulement capter de belles images. C’est réfléchir à une narration, à un déroulé cohérent, à une esthétique qui sert le propos. Ce que je cherche avant tout, c’est créer un univers dans lequel le spectateur peut plonger, ressentir, s’immerger.

Mon premier court-métrage

Ce court-métrage, je l’ai co-écrit et porté avec Amandine Servais. C’est un projet profondément humain, né de son expérience personnelle, d’une émotion brute, sincère, presque viscérale. Dès le départ, nous savions que ce film ne serait pas seulement une fiction : c’était une part de vie, une façon de mettre des mots et des images sur quelque chose d’intime, de vrai.

Pour moi, ce fut une aventure totalement nouvelle.
Diriger une équipe, guider les acteurs, construire chaque scène pour qu’elle ait du sens et de la cohérence, malgré les moyens modestes dont nous disposions… tout cela m’a énormément appris. J’ai découvert ce que signifiait vraiment diriger un regard, une émotion, une intention, et combien la clarté et la bienveillance étaient essentielles sur un tournage.

Travailler avec une actrice, apprendre à faire émerger les émotions, à capter ce moment fragile où tout devient vrai devant la caméra — ça a été une révélation.
Ce projet m’a fait grandir, à la fois comme personne et comme réalisateur. Il m’a appris à raconter autrement, à traduire une émotion en image, à donner du sens à chaque plan. En somme, il m’a fait évoluer, profondément.

L’histoire raconte celle d’une jeune femme qui s’apprête à monter sur scène pour son spectacle. À cet instant suspendu, les souvenirs affluent : ceux de sa mère, de sa disparition, et de tout ce que cette perte a laissé en elle.
À travers ses souvenirs, on découvre le chemin du deuil, la résilience, et la renaissance d’une femme qui apprend peu à peu à croire en elle, à exister par elle-même.

C’est un sujet fort, empreint d’émotion, porté avec justesse et intensité par Amandine, dont le jeu vient donner toute la puissance et la vérité à cette histoire.

Ce premier court-métrage représente pour moi bien plus qu’un projet artistique : c’est une étape fondatrice.
Il m’a permis de comprendre pourquoi je fais ce métier — pour raconter l’humain, pour traduire des émotions vraies, et pour créer du lien à travers l’image.

L’Envol des Lucioles 

Est mon deuxième court-métrage, réalisé avec une superbe équipe.

Durant le tournage, j’ai appris à diriger une équipe technique tout en donnant des consignes claires aux acteurs, afin qu’ils puissent s’approprier pleinement l’écriture du film.

J’ai également dû faire face aux imprévus, me réinventer et surmonter les obstacles qui se sont présentés.

Le résultat n’est pas exactement ce que j’avais imaginé, mais il traduit une véritable volonté d’explorer un sujet important, en utilisant les moyens du cinéma pour en proposer une vision sensible et personnelle.
Je suis assez fier de ce que nous avons accompli. Ce projet m’a fait grandir, à la fois en tant que personne, réalisateur et vidéaste.
Et j’ai désormais hâte de me lancer dans mon troisième court-métrage.

Pitch

Une jeune fille, au moment de partir à l’école, se retrouve incapable de sortir de sa chambre.
Submergée par une crise d’angoisse, elle reste bloquée malgré les encouragements de sa mère.

C’est alors qu’un garçon vient frapper à sa fenêtre. Par sa présence et ses mots, il va tenter de la comprendre, de l’aider à surmonter sa peur et à retrouver confiance.

Thématique

L’Envol des Lucioles aborde la difficulté, pour un enfant, d’exprimer ce qu’il ressent lorsqu’il traverse un moment douloureux.
Par peur d’inquiéter ses parents ou faute de trouver les mots justes, il choisit parfois de gérer seul sa détresse.

Le film est l’introspection du personnage : son cheminement intérieur pour comprendre ses émotions et trouver sa propre voie, au-delà même de l’aide que sa maman peut lui apporter.